Stib: un conducteur de bus surpris avec son GSM au volant par la caméra d'un voyageur


Stib: un conducteur de bus surpris avec son GSM au volant par la caméra d'un voyageur

Depuis quelques jours, une vidéo a été postée sur Youtube montrant un chauffeur de la Stib en train de jouer avec son GSM tout en conduisant. Cette pratique est strictement interdite. De plus, ce type d’agissements menace la sécurité des usagers. Averti de l’existence de cette vidéo, la Stib va tenter d’identifier le chauffeur afin de le sanctionner.

YoutubLe chauffeur avec son GSM.
Une vidéo montrant un chauffeur de bus en train jouer avec son GSM tout en conduisant a été postée le 6 juillet sur Youtube.
Manifestement prise par un usager installé dans le bus sans doute avec son téléphone portable, la vidéo ne mentionne pas la date et l’heure à laquelle elle a été prise. De plus, la vidéo, qui dure plus d’une minute, ne montre aucune indication concernant la ligne de bus et sa direction. Par contre, le mode de pointage installé à côté du chauffeur est bien celui de là Stib. Vu le soleil et le t-shirt du chauffeur, on peut également supposer que la vidéo a été prise en été.
Sur les images, on voit clairement le chauffeur en train de chipoter à son téléphone posé sur le bord du volant alors qu’il roule lentement certes mais il roule. Au moment de manœuvrer, il ne lâche pas son GSM des mains. On s’en doute, ce genre d’attitude est totalement interdit par le règlement de la Stib que doivent respecter les conducteurs.
«  Nous allons examiner davantage la vidéo en interne afin de pouvoir identifier le chauffeur. C’est dommage qu’il n’y ait pas d’indication sur la ligne concernée. Cependant, nous pouvons voir le chauffeur malgré le contre-jour. Ce comportement n’est pas acceptable et dangereux  », explique An Van Hamme, porte-parole de la Stib.
«  Il sera bien entendu sanctionné. Le type de sanction dépend par contre du dossier du chauffeur et s’il a d’autres faits de ce type connu à son actif. Dans les cas les plus graves, la sanction peut aller jusqu’à des jours de suspension ou même le licenciement  », poursuit An Van Hamme.
«  Nous avons des superviseurs qui réalisent régulièrement des contrôles. Mais ce genre de vidéo nous permet également de coincer les chauffeurs en faute. Outre l’aspect sanction, nous réalisons régulièrement des campagnes de sensibilisation sur la conduite défensive  », conclut An Van Hamme.
lacapitale.be

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