Le porte-parole de l’administration pénitentiaire se montre très prudent en évoquant la suspicion de relations intimes entre la directrice de la prison et un détenu
LANTIN L'affaire de possibles relations sexuelles entre la directrice de la prison de Lantin et un détenu provoque un malaise certain du côté de l’administration pénitentiaire
En effet, si ce n’est pas la première fois que l’on soupçonne, à tort ou à raison, un membre du personnel de prison d’entretenir une relation intime avec un détenu, la fonction de la suspecte rend les choses encore plus délicates…
Laurent Sempot, le porte-parole de l’administration pénitentiaire, a toutefois accepté de répondre à quelques questions, tout en restant très prudent. “Je confirme qu’un dossier individuel concernant une directrice de la prison a bien été ouvert. L’enquête en cours concerne une relation inappropriée avec un détenu. Il s’agit de la même procédure que celle qui est réalisée dans ce type d’affaire pour tout employé pénitentiaire. Je tiens à rappeler que la présomption d’innocence est de mise tant que l’enquête n’est pas terminée. Si les faits sont avérés, il s’agit d’une grave faute déontologique, mais pas pénale. Il s’agit d’une enquête administrative. Nous attendons d’avoir les résultats de l’enquête et de la procédure pour prendre des mesures si elles sont nécessaires. Nous nous appuyons sur des faits et pas des rumeurs. Toutefois, dans ce genre de circonstance, des mesures de précaution, comme un transfert préventif vers une autre prison, sont prises. Si les faits sont avérés, comme pour tout le personnel pénitentiaire, nous nous situons dans le cadre des fautes déontologiques graves. Il y a une prescription très claire dans le code de déontologie. Une disposition réglementaire prévoit effectivement ce cas de figure. Il s’agit d’un arrêté royal de 1971. Les agents, les membres du personnel des prisons ne peuvent avoir de contacts avec les détenus que ceux qui sont justifiés avec le service. Suivant le dossier, si les faits sont avérés, cela peut aller jusqu’à la révocation.”
En ce qui concerne les décisions de libération ou des congés pénitentiaires, le porte-parole de l’administration a tenu à être clair. “Ce n’est pas la direction qui décide de donner des congés pénitentiaires ou de libérer.” Au cas où l’enquête confirmerait ces relations inappropriées, les sanctions sont à la mesure de la gravité des faits. “Si effectivement, il s’avère qu’il y a une relation inappropriée, c’est souvent un licenciement ou une révocation qui est décidée. Mais nous n’en sommes que dans la première phase de l’enquête. Ce sont des procédures qui prennent un certain temps. S’il est avéré qu’il y a eu relation, il s’agit d’une infraction déontologique lourde… la sanction sera lourde.”
En effet, si ce n’est pas la première fois que l’on soupçonne, à tort ou à raison, un membre du personnel de prison d’entretenir une relation intime avec un détenu, la fonction de la suspecte rend les choses encore plus délicates…
Laurent Sempot, le porte-parole de l’administration pénitentiaire, a toutefois accepté de répondre à quelques questions, tout en restant très prudent. “Je confirme qu’un dossier individuel concernant une directrice de la prison a bien été ouvert. L’enquête en cours concerne une relation inappropriée avec un détenu. Il s’agit de la même procédure que celle qui est réalisée dans ce type d’affaire pour tout employé pénitentiaire. Je tiens à rappeler que la présomption d’innocence est de mise tant que l’enquête n’est pas terminée. Si les faits sont avérés, il s’agit d’une grave faute déontologique, mais pas pénale. Il s’agit d’une enquête administrative. Nous attendons d’avoir les résultats de l’enquête et de la procédure pour prendre des mesures si elles sont nécessaires. Nous nous appuyons sur des faits et pas des rumeurs. Toutefois, dans ce genre de circonstance, des mesures de précaution, comme un transfert préventif vers une autre prison, sont prises. Si les faits sont avérés, comme pour tout le personnel pénitentiaire, nous nous situons dans le cadre des fautes déontologiques graves. Il y a une prescription très claire dans le code de déontologie. Une disposition réglementaire prévoit effectivement ce cas de figure. Il s’agit d’un arrêté royal de 1971. Les agents, les membres du personnel des prisons ne peuvent avoir de contacts avec les détenus que ceux qui sont justifiés avec le service. Suivant le dossier, si les faits sont avérés, cela peut aller jusqu’à la révocation.”
En ce qui concerne les décisions de libération ou des congés pénitentiaires, le porte-parole de l’administration a tenu à être clair. “Ce n’est pas la direction qui décide de donner des congés pénitentiaires ou de libérer.” Au cas où l’enquête confirmerait ces relations inappropriées, les sanctions sont à la mesure de la gravité des faits. “Si effectivement, il s’avère qu’il y a une relation inappropriée, c’est souvent un licenciement ou une révocation qui est décidée. Mais nous n’en sommes que dans la première phase de l’enquête. Ce sont des procédures qui prennent un certain temps. S’il est avéré qu’il y a eu relation, il s’agit d’une infraction déontologique lourde… la sanction sera lourde.”
S. R. avec rédaction en ligne
© La Dernière Heure 2013