L’Université de Liège cherche des éjaculateurs précoces

L’Université de Liège cherche des éjaculateurs précoces

L’ULg et la province de Liège lancent un appel aux volontaires pour tester un traitement…
LIÈGE L’appel peut faire sourire mais il est pourtant très sérieux : l’Université de Liège, associée à la province de Liège, a décidé de lancer un appel afin de dénicher des hommes (300 si possible) présentant un problème d’éjaculation précoce, et ce, dans le cadre de l’étude dénommée BibliothEP.
Rassurons d’emblée les timides, l’anonymat est garanti. Il vous suffit de donner un (petit) peu de votre temps au nom de la Science !
À vrai dire, l’ULg et la province n’en sont pas à leur coup d’essai puisque, il y a trois ans déjà, le premier volet de cette étude avait été lancé et concernait plus particulièrement l’évaluation des effets d’une brochure (Guide pratique de l’éjaculation précoce) sur un public cible.
Aujourd’hui, alors que cette première étude semble avoir porté ses fruits, les chercheurs de l’ULg désirent comparer le premier échantillon à un second, qui aurait pour sa part suivi des entretiens individuels (2 x 45 minutes), en plus de la consultation du guide.
Afin de mieux cerner ce qui est considéré comme un trouble de la sexualité, très largement répandu (lire ci-dessous), c’est donc avec la “bibliothérapie” que l’ULg a décidé d’agir.
Qu’est-ce donc ? “Il s’agit d’un mode de traitement qui consiste à diffuser des informations et des consignes thérapeutiques.”
Dans son guide pratique, l’ULg a condensé son savoir. Et trois ans après avoir lancé le premier volet de l’étude, le professeur Philippe Kempeneers, du service de Psychologie clinique, précise que les résultats démontrent une certaine efficacité.
Ce guide, une bible ? D’aucuns se sentiront certainement soulagés après l’avoir lu puisque 2/3 des participants rapportaient une amélioration à la suite de la lecture…
Parmi les conseils prodigués, on retiendra “la masturbation poignet fixe – corps mobile” “la respiration abdominale” ou encore le fait de “marquer des pauses” et la “synchronisation de la respiration et du mouvement copulatoire” .
En outre, “l’amélioration sexuelle semble s’accompagner d’une baisse d’anxiété et d’un meilleur ajustement des cognitions sexuelles” .
Envie de participer au second volet de l’étude ? Pas d’empressement… Certaines conditions sont en effet à respecter afin de participer comme le fait d’être majeur, de ne pas avoir participé à la première étude et, bien sûr, d’avoir un problème d’éjaculation précoce.
Informations au 0471/71.54.38 ou sur www.bibliothep.be.

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