Partouzes avec leurs propres enfants

Partouzes avec leurs propres enfants


La mère acceptait des relations avec son fils pour obtenir de l’argent pour les courses
CHARLEROI La 6e chambre du tribunal correctionnel de Charleroi, qui traite les affaires de mœurs, a encore repoussé les limites du sordide, ce lundi.

On y jugeait Thierry et Isabelle, un jeune couple qui vivait dans un taudis de la rue de la Croix, à Châtelet. Un cloaque où vivaient les prévenus et leurs trois enfants et où la promiscuité a engendré d’immondes faits d’inceste.

Vêtu d’un training difforme, Thierry a reconnu avoir entretenu des relations sexuelles avec son fils aîné. “C’était consenti”, a-t-il affirmé, sans se rendre compte de la portée hallucinante de ses propos. “Nous nous sommes rapprochés. C’était une vraie histoire d’amour .”

Selon le prévenu, les faits n’auraient débuté que lorsque l’enfant était âgé de 15 ans. Mais le fils, lui, situe les premiers viols en 2002, lorsqu’il n’avait que huit ans. Sur son fils cadet, le père pervers ne reconnaît que des caresses. Il nie aussi avoir forcé ses deux fistons à entretenir des relations entre eux, mais il reconnaît avoir assisté à ces scènes.

Isabelle, la mère, est elle aussi détenue. En septembre dernier, les enquêteurs ont découvert qu’elle avait participé à des parties à trois, avec son mari et son fils aîné. “C’est de la faute de Thierry. Sans lui, rien ne se serait passé”, a déclaré cette femme au faible QI, véritable condensé de la bêtise humaine. “Il m’a forcé à coucher avec mon garçon en échange d’argent ou de tabac. Il fallait que je fasse les courses !”

Poursuivie pour viols, Isabelle répondait également de non-assistance à personne en danger sur ses deux gamins. Elle confirme aussi avoir fait une fellation à un camarade du fils aîné qui a participé à une partouze à quatre.

Pendant que le père s’occupait de son fiston, la mère, elle, se chargeait du copain mineur. “On ne l’a pas forcé, il était consentant”, a expliqué la prévenue, engluée dans son univers nappé de perversité. Le rapport du centre de santé mentale n’étant pas encore établi, le réquisitoire et les plaidoiries ont été reportés au 4 mars. D’ici là, le couple pervers devrait rester en détention préventive.
F. D.
© La Dernière Heure 2013

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