Simonis : trois jeunes, jouant avec leur Ipad devant les caméras, ont passé du porno sur les écrans d'embarquement de la station

Métro Simonis à Koekelberg: trois jeunes, jouant avec leur Ipad devant les caméras, ont passé du porno sur les écrans d'embarquement de la station

«  Il était 23h environ  », nous explique Françoise Ledune, porte-parole de la Stib. «  Trois jeunes gens regardaient en fait ces images sur le quai soit avec une tablette, soit avec un GSM, qu’ils ont ensuite placé devant les caméras d’embarquement afin de les faire apparaître sur les écrans, sans doute pour faire une blague.  »
Pour rappel, les caméras d’embarquement sont ces caméras situées sur le quai en vue de filmer l’entrée et la sortie des voyageurs dans la rame. Ces images sont diffusées sur des écrans installés de part et d’autre du quai, à l’entrée du tunnel, qui jouent véritablement le rôle de rétroviseur. «  C’est via ces écrans que les conducteurs peuvent vérifier qu’il n’y a plus personne sur le quai, qu’ils peuvent fermer leurs portes et démarrer  », poursuit la porte-parole.
Sauf qu’en lieu et place du va-et-vient des usagers, les conducteurs ont eu droit, sur ces écrans, à une partie de jambes en l’air. L’un d’eux a alors rapidement signalé l’incident au dispatching. «  Il n’y avait pas énormément de monde à cette heure tardive mais comme ces écrans se situent sur le quai, des voyageurs ont également vu les images et ont été choqués  », nous dit-on encore du côté de la société bruxelloise de transport en commun. «  Sans compter que cela peut s’avérer dangereux puisque la vue des conducteurs est obstruée et qu’ils ne savent plus vérifier ce qu’il se passe sur le quai.  »

Plainte va être déposée

Le service de sécurité de la Stib est intervenu, en compagnie d’une patrouille de la police du métro, et les trois petits comiques ont pu être interpellés. La Stib a annoncé qu’elle portera plainte. «  Ce geste est punissable, nous garderons sans doute le motif d’entrave à la circulation ferroviaire  », confirme-t-on du côté de la police fédérale, dont dépend la police du métro.
Reste que l’incident de lundi soir demeure unique en son genre. «  C’est une nouveauté, nous n’avions jamais été confrontés à un incident de ce type auparavant. En espérant qu’il ne fasse pas des émules  », conclut Françoise Ledune.


sudinfo.be

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