Irakien, Sam Eisho est arrivé en 1999 en Australie comme réfugié politique. Devenu chef d'entreprise à succès, il a tenté en 2009 de rembourser au pays qui l'a accueilli l'équivalent de deux ans aides sociales, soit 18.000 dollars (13.000 euros). Son portrait vient d'être dressé par Business Insider Australia.
Sam Eisho a connu bien des difficultés avant de devenir patron en Australie- il emploie une quarantaine de personnes et travaille avec une centaine de sous-traitants-. Fuyant le régime de Saddam Hussein en 1996, il a failli être tué à un contrôle douanier alors qu'il tentait de rejoindre le Kurdistan, région dont il est originaire. Il avait alors 28 ans et venait de se marier, à peine onze jours plus tôt.
Rejoignant la Turquie par avion, le jeune couple a miraculeusement réussi à atteindre la Grèce, caché à l'arrière d'un camion. L'ingénieur civil y resta trois ans à travailler dans une usine de matelas.
C'est finalement en 1999 que Sam Eisho s'est établi sur le continent austral, parrainé par son oncle médecin installé là-bas. "Rien n'aurait été possible sans l'aide du gouvernement australien", témoigne-t-il. "En 2008 et 2009, ma situation était parfaite, c'était le moment de rembourser le pays."
L'homme, à la tête d'une entreprise spécialisée dans le bâtiment, s'est donc rendu au bureau des affaires sociales à Maroubra, au sud de Sydney, pour y déposer un chèque de 18.681 dollars, le total des aides sociales qu'il a perçues entre 1999 et 2001. Un petit mot accompagnait le chèque demandant que cet argent soit utilisé pour construire des hôpitaux et des écoles.
Mais l'administration a refusé le chèque, lui conseillant de faire don de cet argent à des oeuvres caritatives. Précisons qu'avant cet épisode, il a également alloué 60.000 dollars à des hôpitaux et à l'école de sa fille.
Sam Eisho explique cette générosité sans bornes par l'attention portée à sa femme lorsqu'elle a accouchée, en Australie, de leur fille unique: "Ici, on traite les êtres humains comme des êtres humains", conclut-il.
Rejoignant la Turquie par avion, le jeune couple a miraculeusement réussi à atteindre la Grèce, caché à l'arrière d'un camion. L'ingénieur civil y resta trois ans à travailler dans une usine de matelas.
C'est finalement en 1999 que Sam Eisho s'est établi sur le continent austral, parrainé par son oncle médecin installé là-bas. "Rien n'aurait été possible sans l'aide du gouvernement australien", témoigne-t-il. "En 2008 et 2009, ma situation était parfaite, c'était le moment de rembourser le pays."
L'homme, à la tête d'une entreprise spécialisée dans le bâtiment, s'est donc rendu au bureau des affaires sociales à Maroubra, au sud de Sydney, pour y déposer un chèque de 18.681 dollars, le total des aides sociales qu'il a perçues entre 1999 et 2001. Un petit mot accompagnait le chèque demandant que cet argent soit utilisé pour construire des hôpitaux et des écoles.
Mais l'administration a refusé le chèque, lui conseillant de faire don de cet argent à des oeuvres caritatives. Précisons qu'avant cet épisode, il a également alloué 60.000 dollars à des hôpitaux et à l'école de sa fille.
Sam Eisho explique cette générosité sans bornes par l'attention portée à sa femme lorsqu'elle a accouchée, en Australie, de leur fille unique: "Ici, on traite les êtres humains comme des êtres humains", conclut-il.
7sur7.be