Des chauffeurs de la Stib qui s’arrêtent pour prier à bord de leur véhicule et en plein service. C’est ce qu’ont pu observer des usagers de la société bruxelloise de transports en commun. C’est en moyenne une dizaine de plaintes que déposent chaque année les voyageurs qui empruntent les lignes de la Stib.
« C’est un chiffre qui est assez récurrent d’année en année », confirme Françoise Ledune, porte-parole de la société bruxelloise de transports en commun. Toute pratique religieuse sur le lieu de travail est interdite par le règlement intérieur de la STIB. « Il s’agit que quelque chose de l’ordre de la sphère privée. En aucun cas, un agent est autorisé à prier à bord de son bus ou sur son temps de travail », précise Françoise Ledune.
Dans le cas où la plainte déposée précise l’heure et la ligne que conduisait le chauffeur en infraction, un entretien s’ensuit, en présence de sa hiérarchie.
Christian Ecker, permanent syndical CGSLB, affirme que des chauffeurs de la Stib prient durant leur service. « Effectivement, cela est arrivé quelques fois. Surtout durant le mois de ramadan. » En ce qui concerne les sanctions, Christian Ecker explique que cela varie en fonction des cas. « La punition sera plus importante pour un agent qui est déjà connu pour ce type de fait. Et cela peut aller jusqu’à plusieurs jours de mise à pied », précise le permanent syndical.
Selon Christian Ecker, aucun des chauffeurs sanctionnés n’est allé à l’encontre de sa punition jusqu’à présent.
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