Stupeur pour les parents du jeune Arkady Mospan le 5 décembre dernier, relate la RTBF. Le jeune de 14 ans est arrêté par la police de Bruxelles et emmené au commissariat pour avoir chahuté avec des amis et pénétré dans le garage de la police. Mais en récupérant leur fils turbulent, les parents de l'adolescent s'aperçoivent surtout que leur enfant a été violenté par la police.
Nouvelles accusations de violences pour la police belge. Les agents d'un commissariat de Bruxelles sont en effet accusés par les parents d'un adolescent de quatorze ans d'avoir malmené celui-ci après une arrestation pour tapage nocturne, relate la télévision publique.
Une simple désobéissance qui tourne mal
Les parents ont déposé une plainte contre plusieurs agents pour des coups infligés à leur fils mais aussi pour des insultes proférées à son encontre. Le jeune garçon n'aurait cependant pas mérité un tel traitement, nuancent les parents offusqués. S'il avait certes désobéi en sortant et s'il a refusé d'obtempérer, l'enfant est inconnu de la justice.
Arkady Mospan et ses amis ont été emmenés au commissariat après s'être protégés du froid en s'abritant, ironie du sort, dans ce qu'ils ne savaient pas être un garage de la police. Appréhendés pour leur bêtise, les jeunes gens sont invités à décliner leur identité, ce qu'Arkady refuse de faire immédiatement de peur des remontrances parentales car il était censé dormir chez un copain et non se promener en rue à 22 heures. Les policiers lui auraient alors donné des coups pour le faire parler, relate la RTBF sur base des propos de la mère de l'enfant.
Insultes
Convaincu de se faire sermonner, l'adolescent aurait vite réalisé que les agents n'entendaient pas se comporter en bons pères de famille. Il fournit les coordonnées de sa mère pour qu'elle vienne le rechercher. Les policiers auraient alors appris que cette dernière est fonctionnaire européenne. Là, les insultes et propos déplacés auraient fusé à l'égard de l'enfant.
Traité notamment de "fils de pute" et "petit con" (en français et en néerlandais), l'ado aurait également entendu les représentants de l'ordre qualifier sa mère de "fonctionnaire de merde" et l'humilier en disant qu'elle a "raté sa vie". Tout ceci se serait déroulé avant l'arrivée des parents du jeune.
"Vous ne pouvez pas porter plainte"
Mais une fois sur place, la mère d'Arkady aurait elle aussi été prise à parti par des agents grossiers et persuadés de pouvoir agir en tout impunité. Elle aurait constaté que son fils était blessé et aurait demandé comment cela est arrivé pour s'entendre répondre, toujours selon ses dires, qu'elle n'avait pas le droit de porter plainte. Ce serait finalement une policière outrée par la scène qui se serait interposée et aurait conseillé à la mère de faire constater les blessures. Blessé à plusieurs endroits au visage, l'adolescent aurait également une dent cassée et des ecchymoses sur le corps, comme le montrent les photos fournies à la RTBF.
Aucune réaction de la police n'est pour l'instant venue confirmer ou démentir la plainte déposée à l'encontre des agents ni nuancer le contexte de cette soirée du 5 décembre dernier.
Une simple désobéissance qui tourne mal
Les parents ont déposé une plainte contre plusieurs agents pour des coups infligés à leur fils mais aussi pour des insultes proférées à son encontre. Le jeune garçon n'aurait cependant pas mérité un tel traitement, nuancent les parents offusqués. S'il avait certes désobéi en sortant et s'il a refusé d'obtempérer, l'enfant est inconnu de la justice.
Arkady Mospan et ses amis ont été emmenés au commissariat après s'être protégés du froid en s'abritant, ironie du sort, dans ce qu'ils ne savaient pas être un garage de la police. Appréhendés pour leur bêtise, les jeunes gens sont invités à décliner leur identité, ce qu'Arkady refuse de faire immédiatement de peur des remontrances parentales car il était censé dormir chez un copain et non se promener en rue à 22 heures. Les policiers lui auraient alors donné des coups pour le faire parler, relate la RTBF sur base des propos de la mère de l'enfant.
Insultes
Convaincu de se faire sermonner, l'adolescent aurait vite réalisé que les agents n'entendaient pas se comporter en bons pères de famille. Il fournit les coordonnées de sa mère pour qu'elle vienne le rechercher. Les policiers auraient alors appris que cette dernière est fonctionnaire européenne. Là, les insultes et propos déplacés auraient fusé à l'égard de l'enfant.
Traité notamment de "fils de pute" et "petit con" (en français et en néerlandais), l'ado aurait également entendu les représentants de l'ordre qualifier sa mère de "fonctionnaire de merde" et l'humilier en disant qu'elle a "raté sa vie". Tout ceci se serait déroulé avant l'arrivée des parents du jeune.
"Vous ne pouvez pas porter plainte"
Mais une fois sur place, la mère d'Arkady aurait elle aussi été prise à parti par des agents grossiers et persuadés de pouvoir agir en tout impunité. Elle aurait constaté que son fils était blessé et aurait demandé comment cela est arrivé pour s'entendre répondre, toujours selon ses dires, qu'elle n'avait pas le droit de porter plainte. Ce serait finalement une policière outrée par la scène qui se serait interposée et aurait conseillé à la mère de faire constater les blessures. Blessé à plusieurs endroits au visage, l'adolescent aurait également une dent cassée et des ecchymoses sur le corps, comme le montrent les photos fournies à la RTBF.
Aucune réaction de la police n'est pour l'instant venue confirmer ou démentir la plainte déposée à l'encontre des agents ni nuancer le contexte de cette soirée du 5 décembre dernier.
7sur7.be