Si vous êtes une femme, jeune, souvent étudiante, et que vous décidez de prendre un taxi pour rentrer chez vous la nuit après une soirée arrosée, les conseils suivants peuvent vous être utiles.
Voici "quelques précautions utiles pour vous assurer que vous ne montez pas dans un faux taxi", a annoncé Ine Van Wymersch, la porte-parole du Parquet de Bruxelles ce lundi. "Premièrement, appelez vous-même un taxi appartenant à une société et attendez-le à l’intérieur du bar ou de la discothèque où vous vous trouvez. Ne montez pas au hasard dans n’importe quel véhicule qui s’approche. Ainsi vous serez certaine que vous avez affaire à un taxi officiel et que votre trajet sera enregistré".
Vérifiez la plaque
Pour rappel, un véhicule officiel a des bandes noires et jaunes et une plaque qui commence toujours par TX. Quant aux taxis bruxellois, dont les conducteurs craignent la mauvaise publicité de cette affaire d'une vingtaine de jeunes filles violées par des faux taximen, voici comment les reconnaitre. Un numéro d'identification se trouve sur chaque aile arrière, accompagné des bandes en carreaux noirs et jaunes. Enfin, le signal lumineux inamovible posé sur le toit et la plaquette d'identification à l'avant permettent aussi de les identifier. A l'intérieur, ils disposent d'un taximètre. Si le taxi que vous comptez prendre ne présente pas tous ces signes distinctifs, ne montez pas dedans.
Manifestez-vous
Enfin, les violeurs sont plusieurs à utiliser le même mode opératoire. La police pense donc qu'ils auraient pu faire plus de victimes que celles qui se sont manifestées jusqu'ici et appelle celles-ci à téléphoner au 02/279.75.17.
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