Vincent Giroul est directeur de l'EFP, centre de formation en Région bruxelloise. Il a bien en tête la liste de ces métiers qui ne trouvent pas acquéreurs, malgré un taux de chômage élevé à Bruxelles: "la liste de ces métiers est assez stable. Il y a les vendeurs, les métiers de la cuisine, les installateurs sanitaire par exemple. Dans le secteur de la construction, on pleure pour avoir des ouvriers qualifiés. Et puis il y a aussi de nouveaux métiers dans la liste: chef de rayon, puéricultrice ou encore gestionnaire de l’information sur internet".
Le directeur de l'EFP contaste que, même s'il y a une amélioration, les métiers manuels gardent une image négative. "Je me souviens encore d'une maman, la semaine dernière, qui me disait 'j'ai résisté par rapport au parcours de ma fille, j'ai longtemps hésité à ce qu'elle fasse l'esthétique. Aujourd'hui cela fait plusieurs mois qu'elle est dans cette formation et elle est heureuse'".
Beaucoup de ces métiers manuels demandent un savoir-faire plus pointu qu'avant. Réparer une voiture aujourd'hui, par exemple, demande des compétences en électronique.
Cette liste des fonctions critiques (pénuries par manque de qualifications) à Bruxelles peut inspirer des vocations: elle est à consulter ici, sur le site d'Actiris.
RTBF