Pionnier de l’ère SUV, le RAV4 se civilise davantage. À presque vingt ans, il mise plus que jamais sur le confort de marche
BRUXELLES Comment oublier la bouille sympathique de la première génération ? En 1994, Toyota innovait en proposant un 4X4 ultracompact taillé tant pour l’aventure que pour les villes. Il faut dire que, dans sa version courte à trois portes, le premier RAV4 ne mesurait à peine que 3 m 69. Soit exactement l’encombrement d’une Mini actuelle ! En 20 ans, le petit SUV urbain a bien grandi.
La 4e génération, uniquement disponible en variante cinq portes comme la précédente édition, mesure 4 m 57. Outre cet encombrement supérieur, le dernier RAV4 se caractérise aussi par sa ligne classique. Ne cherchez plus de roue de secours portée sur le hayon, façon sac à dos, par exemple. Le RAV4 se veut plus sophistiqué et adopte un style de break surélevé. Sa planche de bord monte également en gamme et joue tout autant la carte de la séduction. Même si quelques plastiques, assez durs, ou des détails, comme la vieillotte horloge, datent un peu. C’est que, selon Toyota, les clients actuels cherchent autre chose qu’en 1994 : aujourd’hui, ils veulent davantage de confort, de volume habitable et de sécurité.
Et sur ce plan, c’est sûr que la dernière génération se montre nettement plus généreuse que la pionnière ! Avec son empattement encore étiré, le SUV Toyota libère une habitabilité royale pour les passagers arrière. Le volume de coffre n’est pas en reste avec ses 547 l, voire 1.746 l grâce au plancher plan, dossiers rabattus.
Côté confort, aussi, le RAV4 séduit avec un toucher de route moelleux. Sans jouer la carte de l’élève surdoué affichant une liste interminable (mais impayable…) d’assistants électroniques, le RAV4 propose également des équipements modernes. Comme un détecteur d’angle mort, un avertisseur de franchissement de ligne blanche, un système de grands phares automatiques et sept airbags.
© La Dernière Heure 2013