F.D.Le pervers écope de deux ans de prison avec sursis
CHARLEROI Pour Célia, ce fut un véritable parcours du combattant pour se faire reconnaître comme victime. Cette jeune fille de 12 ans était abusée par son beau-père et personne n’a voulu la croire durant des mois. La première fois, elle en a parlé à sa mère qui a interrogé Serge, son compagnon.
Mais celui-ci a nié les faits et la maman n’a pas insisté. Serge, par contre, a remis le couvert, encore et encore. Et l’adolescente a tout fait pour échapper à ses griffes. Elle a tout d’abord envoyé des SMS à la fille de son beau-père, lui demandant de le convaincre d’arrêter. A bout, Célia a fini par lui déclarer : « si ton père continue, je vais prendre des médicaments pour me suicider ».
Acculée, Célia cherche par tous les moyens à quitter le cocon familial. Elle se réfugie donc chez une amie qui remarque une trace rouge sur son visage. Il s’agit du coup que lui a donné Serge parce qu’elle refusait de se laisser tripoter les seins. Le père de la copine est mis au courant et, outré, se rend à la police. L’affaire éclate d’un coup : la mère de Célia comprend que sa fille disait la vérité. La fille de Serge tombe des nues et comprend que son papa est un pervers. Serge, lui, finit par passer aux aveux, en accusant sa victime de l’avoir provoqué en s’asseyant sur ses genoux…
Déféré devant le tribunal correctionnel de Charleroi pour attentats à la pudeur sur une mineure, le beau-père pervers a sollicité un sursis probatoire, déclarant regretter les faits. Le parquet ne s’y était pas opposé, à condition que le suivi soit strict. Finalement, Serge a été condamné à 2 ans de prison avec un tel sursis. Et Célia, elle, est enfin reconnue comme victime.
Mais celui-ci a nié les faits et la maman n’a pas insisté. Serge, par contre, a remis le couvert, encore et encore. Et l’adolescente a tout fait pour échapper à ses griffes. Elle a tout d’abord envoyé des SMS à la fille de son beau-père, lui demandant de le convaincre d’arrêter. A bout, Célia a fini par lui déclarer : « si ton père continue, je vais prendre des médicaments pour me suicider ».
Acculée, Célia cherche par tous les moyens à quitter le cocon familial. Elle se réfugie donc chez une amie qui remarque une trace rouge sur son visage. Il s’agit du coup que lui a donné Serge parce qu’elle refusait de se laisser tripoter les seins. Le père de la copine est mis au courant et, outré, se rend à la police. L’affaire éclate d’un coup : la mère de Célia comprend que sa fille disait la vérité. La fille de Serge tombe des nues et comprend que son papa est un pervers. Serge, lui, finit par passer aux aveux, en accusant sa victime de l’avoir provoqué en s’asseyant sur ses genoux…
Déféré devant le tribunal correctionnel de Charleroi pour attentats à la pudeur sur une mineure, le beau-père pervers a sollicité un sursis probatoire, déclarant regretter les faits. Le parquet ne s’y était pas opposé, à condition que le suivi soit strict. Finalement, Serge a été condamné à 2 ans de prison avec un tel sursis. Et Célia, elle, est enfin reconnue comme victime.
© La Dernière Heure 2013