Ivre mort, il abuse de sa fille de 42 ans

Ivre mort, il abuse de sa fille de 42 ans


Jacques avait ingurgité une bouteille complète de Limoncelo
CHARLEROI Lorsqu’ils ont débarqué chez Jacques, le 22 septembre 2012, les policiers locaux de Courcelles ont bien vite compris que l’alcool avait coulé à flots. L’occupant des lieux titubait en se tenant aux murs, sans pouvoir articuler autre chose que “j’ai fait une connerie” . Il faut dire qu’après une bouteille de Limoncelo, on ne fait sans doute plus grand-chose de constructif.
Sa fille, âgée de 42 ans, était également à l’état d’épave et gisait dans le divan, cuvant sa bouteille d’Izarra. Finalement, la seule personne sobre dans cette maison n’était autre que la compagne de Jacques, qui a d’ailleurs prévenu la police après l’avoir surpris en pleine action.
“Lorsqu’elle est revenue dans la pièce, elle a trouvé son compagnon léchant le sexe de sa fille”, explique crûment la substitute Dutrifois. “Elle lui a demandé d’arrêter mais quelques minutes plus tard, le prévenu a recommencé, caressant la victime sur ses parties intimes.” Poursuivi pour ces attentats à la pudeur, Jacques s’excuse, même s’il ne se souvient de rien.
Pour le parquet, le risque de récidive est quasi nul : le prévenu n’a pas d’antécédents judiciaires et il s’agit de faits occasionnels. Bref, une mesure de faveur est envisageable.
L’avocat de Jacques le confirme : sans l’alcool, son client n’aurait pas fait sauter les barrières de l’interdit. “Il a détruit le noyau familial, qui était pourtant stable jusqu’alors”, a ajouté le conseil du prévenu qui sollicite la suspension du prononcé. “Sa fille ne lui parle plus et il espère qu’un jour, il pourra lui demander pardon”.
Jugement le 9 avril.

F.D.
© La Dernière Heure 2013

vos commentaires